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Reportage

Exploration du Trou d’Haquin à Lustin

Richard Mardens 0 Commentaire(s)

Colin, Antoine, Laurent, Thomas et Richard sont partis faire une sortie découverte du monde souterrain en explorant le trou d'Haquin à Lustin.

Arrivé à 10h30 dans la commune de Lustin près de Namur, c’est sur un parking en pleine campagne que nous avons rencontré nos guides Serge et Sophie ainsi que nos accompagnateurs. Le temps de faire connaissance, de s’habiller et de prendre nos équipements, Sophie et Marc étaient déjà en route pour équiper le secteur. Nous sommes arrivés à l’entrée du trou vers 11h30, il était temps de s’enfoncer dans les entrailles de la terre. En l’espace de quelques minutes nous étions plongés dans l’obscurité dudit « trou d’Haquin ». La porte était close derrière nous afin d’éviter les curieux de s’introduire dans la grotte durant notre visite.

La descente dans les entrailles de la terre

Les lampes frontales allumées et fixées à nos casques, nous avons entamé notre descente en suivant le cours du ruisseau via la galerie de la trompette et la galerie des lucarnes. S’ensuivaient une série de rappels pour arriver dans la salle de la cascade avec comme bruit de fond le ruissellement continu et puissant du cours d’eau qui se fraie un chemin à travers le calcaire Frasnien dans lequel nous voyageons. Cette première étape nous a déjà donné un bel aperçu de la beauté cachée dans nos sous-sols mais la visite n’est pas finie. Le temps d’admirer les derniers spéléologues descendre la cascade, de compter quelques chauves-souris suspendues au plafond, nous avons repris notre chemin. Nous sommes passés près de « la sentinelle », une stalagmite impressionnante dans un coin de la salle. Une main courante installée par nos ouvreurs nous permet de rejoindre la « salle d’attente » où nous avons déposé nos descendeurs et nos longes afin de continuer plus léger et surtout pour ne pas être gêné dans les passages étroits à venir. À propos de couloirs étroits c’est bien par le fameux passage de la « boîte aux lettres » que nous avons dû emprunter à ce moment.

Les joies de la spéléologie

Arrivés devant un trou d’une forme assez particulière voici ce que nous a dit notre guide : « Vous allez devoir entrer tête la première. Ramper en vous tortillant le plus loin possible en passant au-dessus d’un ressaut vertical et puis vous retourner tant bien que mal pour faire passer les pieds devant et faire tomber les jambes dans cette faille verticale, en vous retenant le mieux possible pour ne pas tomber. Et ensuite, vous devrez vous laisser glisser comme sur un toboggan ». Bien entendu ce n’est qu’en nous retrouvant seul dans ce passage que nous pouvions clairement comprendre son discours. Respirer, se décontracter et faire le ver de terre, voici la clé des passages étroits. Nous avons pris un peu de temps dans la grande salle de minuit pour grignoter un biscuit, faire une photo de groupe, explorer un peu les alentours et simplement profiter de nous retrouver à environ 50 mètres sous terre, coupés du reste du monde. Pour le retour, nous avons suivi la galerie des blocs afin d’effectuer une exploration en 8 pour ne pas repasser par les mêmes endroits. Cela aurait été dommage de ne pas voir les concrétions d’argiles, le pont de calcite, d’autres salles de toutes les formes imaginables, des cascades et même une salamandre tachetée. De retour à la salle d’attente, nous avons récupéré notre matériel laissé là un peu plus tôt. Nous nous sommes ensuite dirigés vers la salle du tunnel pour rejoindre le « grand éboulis ». Une remontée en escalier à travers de gros blocs pour rejoindre l’entrée de la grotte.

Une chouette expérience

Cela nous aura mis à peu près 4 heures pour explorer une belle partie de la grotte du fond d’Hestroy. Cette visite aura été une initiation aux pratiques de la spéléologie pour quelques-uns dans l’équipe, une découverte géologique de notre territoire, une rencontre avec l’obscurité et les limites de contorsion de nos corps, une occasion de se trainer dans la boue, de prendre quelques photos, ou une aventure aux confins de la Terre avec une belle bande. Bref, cette journée aura été remplie de découvertes et nous aura fait passer de chouettes moments alors que dehors il faisait gris.

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Richard Mardens
Richard Mardens

Après avoir terminé un master en biologie et en sciences et gestion environnementale, Richard, aventurier dans l'âme, a arpenté le monde pour rencontrer de nouvelles cultures et explorer notre belle terre. Randonnée, escalade, kayak, plongée... de quoi partager des moments excitants avec ceux qui veulent bien le lire ou l'écouter.



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